Récemment, les trois organisations patronales régionales VOKA, Beci et UWE ont entrepris une action conjointe pour promouvoir 12 priorités communes auprès du Premier-Ministre et des trois Ministres-Présidents respectifs. Une première en Belgique. L’occasion pour nous d’éclairer l’action des trois organisations patronales. Aujourd’hui, nous abordons la question du rapport entre VOKA et Bruxelles.
Qui est le VOKA ?
Le VOKA est l’héritier du Vlaams Economisch Verbond, créé en 1926 pour stimuler les intérêts économiques flamands. Avec l’apparition de la Région flamande, il a été reconnu comme organisation représentative des entreprises installées en Flandre. Il est représenté dans une série d’organes consultatifs flamands, notamment le Sociale en Economische Raad van Vlaanderen (SERV), Flanders Investment and Trade (FIT), le Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en Beroepsopleiding (VDAB) et le Milieu- en Natuurraad van Vlaanderen (MINA-Raad).
En 2004, le Vlaams Economisch Verbond prend un nouveau nom : VOKA – Vlaams Economisch Verbond. Avec les huit chambres de commerce flamandes regroupées dans le VOKA – Kamers van Koophandel, il forme le VOKA – Vlaams netwerk van ondernemingen (Réseau flamand des entreprises).
Le VOKA – Vlaams Economisch Verbond est partenaire des autres organisations d’employeurs régionales à savoir l’Union wallonne des entreprises (UWE) et l’Union des entreprises de Bruxelles (UEB), ainsi que de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB).
La récente action conjointe de VOKA-Beci-UWE, traduite par la publication de 12 priorités pour les prochaines coalitions régionales et fédérales, montre que les employeurs du pays sont confrontés à de nombreux défis communs.
Hans Maertens est l’administrateur-délégué du VOKA depuis 2015
Hans Maertens, administrateur délégué de VOKA
Le VOKA et Bruxelles
Dans le contexte régional, chaque organisation patronale régionale est compétente dans une seule région : Beci à Bruxelles, le VOKA pour la Flandre et l’Union wallonne des entreprises (UWE) pour la Wallonie. De la même manière que Beci n’est pas compétente pour la Flandre et la Wallonie, le VOKA n’est pas compétent pour Bruxelles et la Wallonie.
Dans notre pays, chaque Région a tendance à vouloir se prononcer sur la manière dont la Région de Bruxelles-Capitale doit fonctionner et être organisée. C’est d’autant plus le cas que certains acteurs politiques, surtout au Nord du pays, prônent un modèle de cogestion de Bruxelles.
La concertation sociale à Bruxelles
Le dialogue entre employeurs et syndicats s’y organise au sein du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale (CESRBC). Au titre d’employeur du secteur marchand, Beci-UEB est le seul représentant à siéger. Au titre d’organisation des classes moyennes, Beci, en sa qualité de Chambre de Commerce et d’Industrie, y occupe aussi un des six autres mandats dévolus aux classes moyennes. Ainsi, le VOKA et l’UWE n’ont aucun mandat de représentation dans la concertation sociale bruxelloise. Logique : Beci, de la même manière, n’a pas de mandat dans la concertation sociale flamande et wallonne.
En revanche, l’UNIZO, en sa qualité de représentant d’une organisation néerlandophone des classes moyennes à Bruxelles, dispose bel et bien d’un mandat de représentation à Bruxelles.
VOKA, Beci, UWE et les médias
Pour des raisons linguistiques et de compétences territoriales, le VOKA reçoit le plus grand écho dans le monde néerlandophone, et l’UWE dans le monde francophone, Beci se retrouvant – par son caractère bilingue – dans ces deux mondes à la fois.
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Conscients des enjeux communs qui concernent tous les entrepreneurs de notre pays, nos trois organisations patronales présentent, conjointement, 12 priorités communes pour les prochaines coalitions régionales et fédérales.
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