Dans quelques jours, nous voterons pour élire les gestionnaires de nos communes pour les six prochaines années. Un enjeu qui intéresse le citoyen, mais aussi l’indépendant, l’entrepreneur, l’enseignant, l’étudiant, le travailleur, le demandeur d’emploi… qui sont eux aussi des acteurs de la commune – qu’ils y aient ou non le droit de vote.
Premier échelon politique, au plus près du terrain, les communes ont un impact direct sur la vie des entreprises à travers de nombreuses matières : fiscalité locale, bien sûr, urbanisme, commerce, mais aussi propreté publique, chantiers, stationnement, sécurité…
À travers le baromètre politique que nous organisons deux fois par an, et auquel nous avons ajouté un volet communal, et via la concertation avec nos membres, nous avons sondé les attentes des entrepreneurs. Sur cette base, nous avons élaboré une charte articulée autour de cinq points, que nous avons soumise voici quelques semaines aux bourgmestres bruxellois, à leurs collèges et aux sections locales des partis politiques.
Que demandons-nous ?
- Que la vie des entreprises soient facilitée par un meilleur accueil dans les services communaux, une information de qualité, la réduction des formalités et le recours aux technologies modernes ;
- Que l’accessibilité soit améliorée pour les travailleurs, notamment par une politique de stationnement cohérente et en encourageant l’offre de transports en commun, tout en accordant une priorité aux livraisons et aux services mobiles ;
- Que l’équilibre soit assuré entre une fiscalité raisonnable et les services offerts aux entreprises, tout en stimulant la création d’emplois et le développement ;
- Que la sécurité des personnes, travailleurs et visiteurs, soit garantie, comme celle des biens, par le développement de la convivialité, le respect de la loi, la sensibilisation à la propreté et l’aménagement des espaces publics aux abords des entreprises ;
- Que le développement local soit encouragé, en stimulant la relation entre les entreprises locales et les communes, mais aussi en diffusant systématiquement leur information sur les marchés publics – et en privilégiant l’achat de proximité pour réduire leur empreinte carbone.
Ces engagements offrent à la fois une vision, des objectifs mesurables ainsi que des moyens d’action modulés en fonction des réalités locales. À l’heure d’écrire ces lignes, les premières réactions à notre appel étaient très encourageantes. L’enjeu est désormais de faire adopter cette charte par les nouvelles majorités – et d’assurer sa mise en œuvre.
Le volet socioéconomique du développement local s’inscrit naturellement dans la mission de Beci. Nous espérons pouvoir y travailler en partenaires, aux côtés des communes bruxelloises.