En termes d’identité et d’attractivité, Bruxelles peut mieux faire. Initié par BECI, le projet REBOOT BRUSSELS 2025 vise à développer une vision stratégique claire et concrète en la matière, en associant secteurs public et privé.
L’initiative REBOOT BRUSSELS 2025 est née du constat de nombreux entrepreneurs : l’image de Bruxelles pourrait être nettement améliorée. Pour y arriver, il est impératif que les acteurs des secteurs public et privé travaillent main dans la main, que les consultations transversales se multiplient. C’est ce que BECI a entamé le 1er juillet dernier en invitant à une session de travail des capitaines d’industrie et des représentants du monde politique.
Axes et thématiques à l’étude
Cette session et les réunions qui ont suivi durant près de quatre mois – entre les entrepreneurs, le monde politique et l’office de tourisme VisitBrussels, notamment – ont permis de dégager plusieurs axes et thématiques à développer en collaboration avec les autorités publiques. L’un de ces axes est qu’une fois qu’une identité claire aura été définie pour Bruxelles, il serait judicieux que toutes les actions mises en place endossent cette identité.
Autre piste avancée : la présence de l’Europe au cœur de Bruxelles ne doit pas être simplement considérée comme régulièrement discuter de questions d’intérêt un acquis ; il faut continuer d’investir dans notre relation avec l’Europe. Par ailleurs, tout le monde est conscient que Bruxelles, en tant que capitale belge, est aussi la porte d’entrée vers les autres grandes villes du pays ; là encore, les synergies devraient être renforcées pour conduire à un objectif commun de croissance.
Attractivité de Bruxelles
Il a aussi été mis en évidence que s’il existe bien des raisons de se rendre dans la capitale – tourisme, affaires, éducation, culture, etc. -, une approche centrée sur le client devrait être le point de départ pour améliorer l’image de Bruxelles. Cela passe notamment par plus de digitalisation et d’interconnectivité des différents points d’intérêt de la capitale, par une information de qualité différenciée et adaptée à chaque type de public et par un renforcement du marketing numérique.
Enfin, toutes les parties prenantes s’accordent à dire que les conditions du succès d’une meilleure image de Bruxelles passent inéluctablement par un renforcement des compétences et des opportunités dans le secteur de l’enseignement – entre autres à destination d’un public international -, par une plus grande attention à la durabilité et à la mobilité, et par la nécessité d’investir dans les infrastructures numériques et physiques pour accueillir des événements.
Philippe Van Lil, Rédacteur