Avec l’annonce du relèvement de la norme d’émission par le gouvernement bruxellois à 14,5 volts par mètre, c’est un signal positif qui vient d’être donné, estime Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci. C’est une réponse au constat du régulateur, l’IBPT, poursuit Olivier Willocx, qui établit que « la norme d’émission actuelle ne permet pas d’assurer dans le futur un réseau de qualité et performant ». Si l’on veut suivre l’avis de l’IBPT, il convient de s’aligner sur la norme qui correspond à celle préconisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Comme le souligne le régulateur, elle est indispensable si l’on veut éviter des zones blanches et de mauvaise couverture.
Assurer un réseau de qualité et performant, c’est permettre l’émergence de nouveaux services en lien avec la santé, la mobilité, la sécurité, la propreté, l’environnement, la logistique et j’en passe. C’est permettre l’existence et le développement d’une vraie Smart City. Qu’on le veuille ou non, cette évolution se fera. Les villes pionnières en sortiront grandies. L’intérêt de Bruxelles, à tous points de vue, est de tirer le meilleur parti de ces évolutions, conclut Olivier Willocx.