Depuis la pandémie, le monde du coaching a fortement évolué et les frontières entre le coaching et la thérapie sont quelques peu brouillées. La crise sanitaire a généré de nouveaux défis : augmentation des problèmes de santé mentale, isolement, brouillage des frontières entre vie professionnelle et personnelle, incertitude, perte de sens, reconversion professionnelle et problèmes familiaux… ces bouleversements ont mis en lumière de nouvelles difficultés d'accompagnement auxquels les coachs sont confrontés quotidiennement.
Ce contexte a fait émerger des problématiques psychologiques et émotionnelles chez certaines personnes qui dépassent le cadre traditionnel du coaching, rendant plus difficile la distinction entre les rôles des coachs et des psychologues.
Nous constatons d’ailleurs que dans le monde professionnel, les termes "coach" et "psy" sont souvent utilisés de manière interchangeable. Ils désignent en réalité des méthodes différentes et des rôles très distincts.
Un peu de clarté dans les termes
Le coaching est l'art d'accompagner une personne vers l'atteinte d'objectifs spécifiques, concrets et la réalisation du potentiel individuel. Que ce soit pour booster une carrière, améliorer des compétences en leadership, ou trouver un meilleur équilibre entre vie privée et professionnelle, le ou la coach est là pour guider, motiver, et encourager. Son rôle est ancré dans le présent et orienté vers l'avenir.
Le ou la psychologue par contre, est un·e professionnel·le de la santé mentale formé·e pour diagnostiquer et traiter les troubles psychologiques et émotionnels. Son approche est plus introspective et thérapeutique, explorant les racines des problèmes comportementaux et émotionnels. Elles et ils sont habilité·es à utiliser diverses méthodes thérapeutiques.
Là où un·e coach aide à développer des stratégies pour avancer, un·e psychologue aide à comprendre pourquoi on bloque.
Des professions différentes pour des besoins différents
Depuis le Covid-19, les coachs se retrouvent souvent face à des personnes en grande détresse émotionnelle, manifestant des signes d’anxiété ou de dépression. Ici, le risque est de franchir une ligne invisible : celle qui sépare coach de psychologue.
Et c'est là qu'il faut être vigilant·e.
Comme il serait inutile de prendre son pouls avec une boussole, il est tout aussi inefficace de chercher des réponses à des problèmes psychologiques profonds avec les méthodes de coach. De même, un·e psychologue n'est pas forcément le meilleur choix pour aider à atteindre des objectifs de performance spécifiques.
Il est donc essentiel de bien identifier les besoins pour choisir le bon accompagnement, bien que les deux professions puissent travailler en complémentarité.
En conclusion :
Savoir à qui s'adresser est essentiel pour progresser efficacement sur le chemin du développement personnel.
Votre boussole (coach) est là pour vous guider dans vos actions et décisions concrètes, tandis que votre stéthoscope (psychologue) explore plus en profondeur votre état émotionnel et mental.
Savoir quand on a besoin de qui, c'est déjà faire un pas vers le bien-être. Et dans un monde où le développement personnel et le bien-être sont devenus des priorités, savoir à qui s’adresser pour être bien accompagné est donc crucial.
En somme, pour naviguer sereinement vers l’avenir, assurez-vous d’avoir la boussole en main et/ou le stéthoscope sur le cœur, et pas l’inverse !
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