Après 24 ans d’activités, un traiteur arrête les frais, frappé de plein fouet par le manque de planification des travaux et leur lenteur considérable.
Les mauvaises nouvelles s’annoncent il y a plus de deux ans, avec le blocage de l’avenue Buyl. « C’est surtout le caractère aléatoire et imprévisible de ces travaux qui est catastrophique », nous confie cet exploitant, déçu par le peu de considération que les autorités régionales et communales ont témoigné envers son activité.
Avec les gros travaux au boulevard Général Jacques, ce sont tous les clients de passage en voiture qui tombent : le coup est rude. À côté de cela, le traiteur installé de longue date a vu au fil des ans toute une série de sandwicheries et d’affaires de petite restauration s’installer à côté de lui. « Ce n’est pas normal », se plaint-il. « La diversité commerciale initiale a disparu ; à la place, la commune a autorisé cette forme de concurrence effrénée. Le résultat c’est que tout le monde y perd ; les nouveaux venus qui n’ont pas les reins solides et qui ferment après quelques mois, ainsi que les affaires bien établies et qui ont malgré tout souffert d’une perte de chiffre d’affaires. »
La commune ou la Région intervient-elle pour soulager quelque peu l’entrepreneur mis en difficulté par ces travaux? Non, rien du tout. Dommage, c’est un traiteur qui propose de bons produits qui s’en va et qui va chercher ailleurs un environnement de travail plus stable et plus respectueux.
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