La Région bruxelloise doit stimuler l’installation de bornes au lieu de les taxer.
Bruxelles, le 12 juillet 2024 - Ce mercredi, la conférence des bourgmestres des communes bruxelloises s’est mise d’accord sur une taxe uniforme sur les bornes de recharge électriques publiques. BECI dénonce le principe de cette taxe et appelle le formateur David Leisterh à s’emparer du dossier.
Fin 2023, ce n’était pas moins de 1.900 points de recharge installés sur les voiries publiques de la Région de Bruxelles-Capitale. Le déploiement des bornes de recharge électriques, mené par Electrify.brussels, devrait encore croitre d’ici 2035 pour atteindre un parc de 22.000 bornes accessibles au public sur le territoire bruxellois.
Mercredi, la conférence des bourgmestres bruxellois se réunissait sous la présidence de Vincent De Wolf, bourgmestre d’Etterbeek, afin, entre autres, d’examiner une proposition visant à instaurer une taxe uniforme sur les bornes de recharge électriques publiques dès 2025. La presse parle d’un « accord de principe » sur un montant de 125 euros par prise.
BECI dénonce cette mesure contre-productive à l’encontre des bornes de recharge électriques en voirie publique dans un contexte de transition nécessaire face au dérèglement climatique. En effet, ces bornes de recharge sont essentielles pour répondre aux objectifs européens de neutralité carbone de 2050.
Nous souhaitons rappeler que d’une part, Bruxelles peine à déployer le nombre de bornes que nécessitent cette transition. D’autre part, la Région bruxelloise entend interdire rapidement la vente des véhicules thermiques alors que chacun et chacune rencontrent des difficultés à passer à l’électrique.
Une meilleure allocation de l’espace public doit être mise en œuvre, pour autant que celle-ci se fait avec ordre et méthode. Pour ce faire, BECI appelle le formateur David Leisterh à s’emparer de ce dossier avec bonne gouvernance et sens de la mesure.