Le monde évolue en permanence et tant nos modes de travail que les espaces dédiés au travail doivent changer. Consciente de cette réalité, BECI a profité des périodes de confinement pour accélérer la modernisation de ses bureaux. Au 2e étage du 500 avenue Louise, vous trouverez donc prochainement des espaces dédiés à la réflexion, à la création et à la négociation. Suivez le guide !
« À quoi ressemblera le monde du travail de demain ? Tel a été le point de départ de notre réflexion lorsque nous avons décidé de réaménager le 2e étage de notre bâtiment», commence Olivier Willocx, CEO de BECI. «Le monde de demain sera celui de la communication. Intégrer les médias et l’audiovisuel dans notre offre de services était donc une nécessité, notamment pour les start-up, mais aussi pour les entreprises en difficulté et les lobbys. Nous sommes déjà sur la bonne voie, grâce à notre collaboration avec BXFM dans nos locaux », poursuit-il.
Tisser du lien
Convivialité, confidentialité et connectivité… autant de qualificatifs qui ont guidé BECI tout au long de son projet de réaménagement. « Après presque deux ans de crise et de travail à distance, les gens ont besoin de se revoir», assure Olivier Willocx. «Avec ce nouvel espace, nous voulons répondre aux besoins des entreprises de trouver des lieux de discussion et de concertation. Même si les visioconférences sont très pratiques, il est temps de se retrouver pour reconstruire et imaginer le monde ensemble. Covid ou pas… »
Comment Bruxelles peut-elle sortir gagnante de la crise du Covid? Comment va-t-on concevoir le monde de l’immobilier, de l’horeca ou de l’événementiel ? Comment réorganiser le secteur aérien en Belgique ? Quel avenir pour le rail ? Voilà autant de discussions qui pourront être menées au 2e étage, fraîchement rénové. Olivier Willocx espère y voir naître « des réflexions et des projets porteurs de valeur pour notre communauté. »
En 2021, le CEO de BECI a été en contact avec plus de 400 entreprises. Il a été frappé de voir que des entreprises aux profils similaires et actives dans le même secteur étaient parfois dans des situations très différentes. Certaines connaissaient une croissance énorme tandis que d’autres n’avaient plus de clients. Selon lui, c’est directement lié à la capacité d’adaptation des entreprises. « Les entreprises résilientes s’en sortent. Plus que jamais, il est important de tisser du lien et de donner du sens à ce que l’on fait. Grâce à cet espace au sein de la Chambre de Commerce de Bruxelles, nous espérons offrir aux entreprises le cadre dont elles ont besoin », explique-t-il.
Des bureaux comme chez soi
Et puisque le monde change, BECI a inversé la logique traditionnelle des bureaux. L’ancien plateau sera réaménagé dans un esprit « loft ». La cuisine ne sera plus placée dans un coin discret au fond de la pièce, mais bien au centre de celle-ci. D’autres espaces seront distribués autour de la cuisine. Ils seront dédiés à la réflexion, à la négociation et à la concertation. Une pièce a aussi été spécialement conçue pour créer et concevoir dans le meilleur environnement possible. Par ailleurs, dans chacun de ces espaces, il sera possible de filmer ou de capter ce qui se dit et se fait.
Des parois vitrées, de larges espaces, de grandes fenêtres… permettront de « fermer » les pièces pour préserver la confidentialité des discussions, tout en gardant un côté très transparent et lumineux.
« Nous souhaitons que les gens se sentent chez eux dans ce nouvel espace », explique Francis De Molder, porteur du projet chez BECI. « Après deux ans de télétravail, cela nous semblait primordial. Cuisine américaine, coin salon doté d’une cheminée pour se détendre… nous voulons que les entrepreneurs se sentent bien dans cet espace. »
Ce réaménagement permet à BECI de s’adapter à la réalité du travail d’aujourd’hui, y compris dans sa dimension hybride. « Les entreprises qui souhaitent sortir de leurs bureaux, pour travailler dans un cadre agréable, où il est aussi possible de se relaxer et se restaurer, dans un cadre verdoyant au cœur de Bruxelles, pourront utiliser cet espace. Les chambres de commerce bilatérales y sont aussi les bienvenues », assure-t-il.
Pour Francis De Molder, la notion de proximité est très importante. « Pour renforcer le sentiment d’être comme chez soi, un escalier intérieur réunit le 1er et le 2e étage, comme dans un duplex », illustre-t-il.
Garder un lieu de partage et de création
Si ce nouvel espace sera dans un premier temps réservé aux grandes entreprises, le rez-de-chaussée de la Chambre de Commerce de Bruxelles reste ouvert à tous. Les activités destinées au grand public y sont organisées. « Laisser notre porte ouverte est primordial », assure Olivier Willocx. « C’est notre vocation première. Dans cette optique, le rez-de- chaussée est un lieu de partage essentiel. »
BECI souhaite d’ailleurs, elle aussi, travailler davantage dans une logique de communauté et d’adhésion pour ses propres projets. « Coproduire avec notre communauté est désormais au cœur de notre stratégie. Que cela soit avec un secteur ou avec une entreprise, nous souhaitons créer ensemble du contenu pour les médias sociaux, la télévision ou la radio par exemple. Nous le faisons d’ailleurs depuis longtemps déjà pour les formations. Nous ne voulons plus faire de produits 100 % BECI. Notre objectif est de nous inscrire dans une culture de partage», assure le CEO. Le réaménagement du 2e étage s’intègre dans cette logique. « En tant que chambre de commerce, nous voulons devenir une plateforme d’échange », ajoute-t-il.
Le rez-de-chaussée a subi un petit lifting, lui aussi, en adéquation avec le respect de l’environnement et des règles sanitaires. Des frigos intelligents qui permettent aux gens de se servir sans contact y ont par exemple été installés. Tout le monde peut y venir, dans une logique de communauté par rapport à des thèmes que BECI va développer. Les salles de réunion vont aussi être rénovées dans des matériaux plus nobles afin de créer une ambiance conviviale tout en permettant la distanciation sociale. «Qu’on le veuille ou non, cette distanciation risque de perdurer, voire de devenir la norme. Notre objectif est d’accueillir plus de monde en mode ‘safe’ », conclut Olivier Willocx.