Dans les coulisses de citydev.brussels, rencontre avec Benjamin Cadranel, administrateur général :
Fondée en 1974, citydev.brussels, statutairement appelée la Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale (SDRB), fête cette année ses 45 ans. L’occasion pour Benjamin Cadranel, administrateur général, de (re)préciser les missions et objectifs green de cet organisme public régional, plus ancien que la Région.
Depuis sa création, citydev.brussels a hérité d’une mission : celle de l’expansion économique. En 1988, elle se voit attribuer une deuxième mission, à savoir celle de la rénovation urbaine. Depuis les années 2000, elle réalise aussi des projets mixtes. Cette troisième mission a été entérinée par son contrat de gestion en 2013. Son objectif principal ? Construire la ville de demain en s’adaptant à la réalité et aux besoins des acteurs économiques et des habitants de la région de Bruxelles.
Près de 45 ans plus tard, si le challenge est toujours le même, les réalités et les besoins de la société ont évolués. Impossible d’entreprendre quoique ce soit sans prendre en compte les aspects durables et économiques.
Aussi, l’organisme public régional cherche à montrer l’exemple en matière de développement durable et de mixité sociale. Occupations temporaires, espaces de convivialité, jardins intérieurs, potagers et espaces de détente au sommet des immeubles font partie intégrante d’un nouveau cadre de référence urbanistique.
Un véritable défi quand on sait que dans une ville, il faut satisfaire à la fois des impératifs d’intégration urbaine, d’accessibilité, de mobilité, d’assainissement du sol et, plus globalement, de complémentarité et de compatibilité entre les grandes fonctions urbaines que sont l’activité économique, le logement, les équipements collectifs et les espaces publics.
« Nous souhaitons offrir aux acquéreurs de nos biens et logements un plus grand confort de vie en leur permettant par exemple d’habiter à proximité de leur lieu de travail. Nous portons aussi une grande importance aux défis énergétiques de demain » explique l’organisme dans un communiqué de presse. Ainsi : mobilité douce, bâtiments passifs, voire zéro énergie et une gestion de l’eau responsable font partis des différents critères pris en compte systématiquement.