Après le fléchissement de novembre, le baromètre de conjoncture de la Banque Nationale a retrouvé le chemin de la croissance, principalement sous l’impulsion d’une nette embellie dans les services aux entreprises, qui avaient fait grise mine le mois précédent. Le redressement s’est aussi manifesté dans le commerce et, une nouvelle fois, dans l’industrie manufacturière. À l’inverse, le climat des affaires dans la construction s’est légèrement dégradé ce mois-ci.
Raffermissement des services aux entreprises
La conjoncture s’est clairement raffermie dans les services aux entreprises. Les anticipations relatives à la demande générale du marché ont nettement progressé. Les entrepreneurs y ont également fait montre d’un plus grand optimisme concernant les perspectives quant à leur activité propre. Le niveau de cette dernière, eu égard à la saison, est aussi jugé moins défavorablement que le mois précédent.
Dans le commerce, tant les prévisions de demande que celles des commandes auprès des fournisseurs se sont améliorées, tandis que celles relatives à l’emploi se sont stabilisées. L’indicateur a particulièrement augmenté dans les commerces de meubles et d’électroménagers, suite à la réouverture des magasins non essentiels.
Tandis que l’évolution de l’indicateur dans ces deux secteurs est assez volatile de mois en mois, le climat des affaires dans l’industrie manufacturière se renforce de manière régulière et ininterrompue depuis le mois de juin. En décembre, toutes les composantes de l’indicateur se sont redressées. La construction est le seul secteur où la conjoncture ne s’est pas améliorée ce mois-ci. Les prévisions de demande ainsi que l’appréciation du carnet d’ordres total ont certes été revues à la hausse, mais les évolutions récentes du carnet de commandes sont en net repli. La courbe synthétique globale lissée, qui reflète la tendance conjoncturelle sous-jacente, continue de progresser.