Si l’innovation part régulièrement d’une frustration, la solution sera disruptive et le résultat un nouvel équilibre de l’écosystème. Je m’explique !
Nous avons souvent une vue radicale, binaire, simplifiée sur un sujet. Un avant et un après. Hors toute évolution est le fruit d’un processus.
Tesla n’a pas inventé la voiture électrique. Elle existe depuis les années 1830. Elon Musk n’a pas créé Tesla. Il a été un des premiers investisseurs, pour devenir le président du Conseil d’Administration, pour ensuite rentrer dans les opérations. Tesla n’a pas été le succès commercial que l’on connaît depuis le premier jour (2003). Sa valorisation boursière a connu un premier décollage en 2013, 10 ans plus tard. L’envol du prix de l’action se produit en 2020, soit encore 7 années plus tard.
Tesla a accéléré un processus … déjà en cours et, certainement plus large (la décarbonisation).
Tesla n’a été ni tout seul, ni contre tous. Pour preuve, Daimler était actionnaire de Tesla de 2009 à 2014. Les commodos des Tesla venaient de Daimler. Tesla aidait Mercedes sur les moteurs et batteries, …
Oui, la réalité est plus complexe et de cette complexité peut naître des opportunités, de l’inspiration. Examinons pourquoi, dans l’intérêt de tous les parties prenantes, les grandes entreprises et les scale-ups doivent collaborer.
Pourquoi les grandes entreprises doivent-elles collaborer avec des scale-ups ?
Les grandes entreprises ont beaucoup à gagner en travaillant avec des scale-ups. Voici les principales raisons :
Faire du business avec des scale-ups?
Travailler avec des scale-ups peut aider les grandes entreprises à accélérer leur processus d’innovation, à accéder à de nouveaux marchés plus rapidement, à bénéficier de la flexibilité et de la rapidité des scale-ups, à acquérir des talents hautement qualifiés et à diversifier leur portefeuille de produits et de services.
Ces quelques exemples ne sont pas exhaustifs mais démontrent déjà que les opportunités sont belles et bien là. Les partenariats peuvent être des moteurs de croissance non négligeables et avec un impact à court terme sur les revenus, l’acquisition de clients, de parts de marché.
Aujourd’hui les défis sont de créer des ponts pour faciliter les rencontres entre deux univers très différents par leurs dynamiques propres. Il faut montrer, comme au travers de cet article, qu’il y a de réels gains commerciaux possibles, en plus de créer de la valeur pour toutes les parties prenantes. Des initiatives systémiques peuvent et doivent être mises en place. Affiner et classifier les potentiels partenariats pour inspirer d’un côté et permettre à des organisations internes très différentes de s’y retrouver de l’autre côté.
N’hésitez pas à (me) partager vos expériences, vos idées, vos attentes, vos défis, surtout si vous êtes du côté des grandes entreprises! Merci
à propos de l’auteur
Entrepreneur à succès, diplômé de Solvay et de la Bocconi, Nicolas commence sa carrière digitale en participant à l’ouverture des opérations de Google en Belgique. Il fonde ensuite Semetis, leader belge en Digital Marketing, qu’il revend et intègre à Omnicom (NYSE: OMC) de 2015 à 2019.
En parallèle, Nicolas prend des rôles d’intervenant au sein de Solvay (Brussels School of Management), Solvay Entrepreneurs et des incubateurs de Startups étudiantes (StartLab). Dès 2018, il rejoint le Conseil d’Administration de Noukie’s en tant qu’administrateur indépendant, puis de BeInfluence en 2023.
En 2019, Nicolas relance une activité de conseil en stratégie opérationnelle, Hakacia. Il développe aussi une activité de Business Angel. Fort d’une quinzaine de participations, il officie dans une demi douzaine de Conseils d’Administration et joue un rôle actif sur la scène belge des start-ups, scale-ups.