WhitePapers
Marché du travail et emploi
Pour un Bruxelles plus résilient
#WhitePaper Bruxelles va être confrontée à une augmentation forte, rapide et massive du nombre de chercheurs d’emploi. Pour éviter que cette situation ne se prolonge dans la durée, il faut agir rapidement sur les conditions du marché de l’emploi. Dans un premier temps, il convient de privilégier la rapidité afin de remettre au travail, au plus vite, les nouveaux chercheurs d’emploi rapidement employables. Dans un second temps, en effet, il n’y aura pas de matching à faire entre un chercheur d’emploi et un emploi qui n’existe pas. L’enjeu est de créer des emplois qui n’existent pas aujourd’hui dans des fonctions moins qualifiées en assouplissant les conditions du marché (notamment les charges patronales sur les bas salaires). Par ailleurs, il faut miser sur la qualification des demandeurs d’emploi. Dans les choix de formation, il convient de les orienter vers les fonctions qui engagent, avec, entre autres, un focus particulier sur les profils STEM et IT. Les 3 axes de cette stratégie sont donc : assouplissement du marché du travail, qualification dans des métiers qui engagent et orientation vers des filières d’avenir.
Le retour rapide à l’emploi en RBC doit constituer une priorité pour désengorger les CPAS et les rangs des chômeurs, et pour favoriser la reprise à travers le rétablissement du pouvoir d’achat.
Digitalisation
Pour un Bruxelles plus résilient
#WhitePaper Deux grands phénomènes auront pu être observés durant la période de confinement : l’explosion du télétravail et celle de l’e-commerce. Du jour au lendemain, des millions de travailleurs se sont retrouvés chez eux à tenter de poursuivre leurs activités rémunératrices, dans des conditions parfois difficiles liées à la configuration de leur habitation ou à la structure familiale. Parallèlement, la fermeture de la plupart des commerces leur a rendu la vie particulièrement difficile. Seule la puissance des réseaux de télécommunications leur a permis de garder le contact social si précieux.
La technologie peut être mise au service de la qualité de vie et de l’environnement dans tous ses aspects : santé, propreté, trafic, sécurité, etc. La capitale doit déployer pleinement les possibilités de l’économie de la connaissance. Les citoyens peuvent se former massivement aux nouvelles technologies grâce à une politique proactive et généralisée de formation et de formation continue dans le domaine du numérique. Le travail à domicile et dans des espaces de travail décentralisés à proximité de nœuds intermodaux est rendu possible grâce aux réseaux.