Quand la banque pénalise l’esprit d’entreprise

20 février 2018 par
BECI Community

Que penser d’une banque qui, renflouée avec l’argent du contribuable après s’être livrée à des opérations douteuses, ne daigne même pas commencer à examiner la demande de prêt pour entreprise parce que l’entrepreneur, dans son parcours, est passé par la case faillite ?

Apparemment, s’être lancé en affaires et ne pas avoir réussi du premier coup est une tare. Cela vous marque à vie. Un peu comme un passage par la case prison. Peu importe si une erreur judiciaire a été commise. Ou si votre innocence a été établie. De même que votre bon droit et vos qualités d’entrepreneur. Vous êtes un mouton noir, vous êtes passé par la case prison. Point à la ligne. En fait, pour la banque, vous êtes un pestiféré, on vous évite : « Passez votre chemin, on ne veut rien avoir à faire avec vous ! »

Un refus de prêt pour entreprise ni justifié, ni justifiable

De la part d’une institution financière qui a parfois lourdement fauté, ce mépris de l’entrepreneur est malvenu. Parce que cet entrepreneur, entre-temps, a recréé une cinquantaine d’emplois. Parce qu’aucune faute ne peut lui être reprochée dans sa première faillite, dont il a été la victime malheureuse. Et parce qu’un pays qui veut créer de la valeur ajoutée doit stimuler l’esprit d’entreprise et non pas le sanctionner. Parce qu’une institution financière ne peut prétendre soutenir les entrepreneurs et, dans le même temps, se livrer à une discrimination aveugle et perpétuelle sur la base d’un historique.

Parce qu’enfin, comment parler de seconde ou de troisième chance si, en affaires, le moindre faux pas vous exclut à tout jamais des possibilités d’obtenir un prêt pour entreprise ?

Vous aussi, vous voulez témoigner d’une situation aberrante ou d’une décision injuste dans votre parcours d’entrepreneur ? Contactez-nous via press@beci.be ou appelez la rédaction au 02 643 78 44.

 

BECI Community 20 février 2018
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