Le vendredi 16 décembre, la FGTB, CGSLB et la CSC organisent, à la suite de la grève nationale, une manifestation à Bruxelles. Les trois principaux syndicats veulent ainsi augmenter la pression et renforcer leurs revendications. Il s’agit notamment du maintien de l’indexation automatique des salaires, de l’augmentation des salaires bruts mais aussi du gel des prix de l’énergie.
La manifestation et la grève paralyseront une fois de plus notre ville. Ainsi, pour nos entreprises bruxelloises, cette journée de grève et la manifestation nationale auront de nouveau un impact considérable sur l’accessibilité des entreprises pour les clients et le personnel.
Économie de services
Pour une économie de services, cela représente un fardeau supplémentaire, surtout si en plus les transports en commun sont également à l’arrêt. Pour les employés qui veulent travailler, c’est un obstacle en plus pour se rendre au travail.
Beci note que les syndicats montrent peu de compréhension pour le sort des entreprises. Olivier Willocx, CEO de Beci, ajoute : « Les demandes de salaires bruts plus élevés en plus de l’indexation automatique sont carrément dangereuses et donc irresponsables. Le mois prochain, les salaires de beaucoup de travailleurs augmenteront automatiquement grâce à cette indexation. »
Les cotisations de sécurité sociale augmentent aussi
Tout cela est synonyme également d’une augmentation des charges sociales déjà lourdes. En d’autres termes, pour beaucoup d’employeurs, cela signifie un coup de massue financier en plus. Ajoutés à cela des prix de l’énergie incontrôlables et l’on obtient un cocktail dangereux.
Si nos entreprises sont prospères, le personnel l’est aussi. Exiger maintenant un salaire supplémentaire en plus de l’indexation automatique des salaires n’est pas seulement incompréhensible, c’est totalement irresponsable.
Caractère raisonnable
« Ce sont les entreprises qui assurent la prospérité de notre pays et de ses citoyens. Nous exigeons et attendons une grande dose de raison de la part des syndicats, aujourd’hui et aussi à l’avenir. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons préserver la richesse et l’emploi dans un contexte économiquement difficile », a déclaré Olivier Willocx de Beci.