Fin janvier, Beci a contresigné la stratégie GO4Brussels 2030, aux côtés du gouvernement bruxellois et des autres partenaires sociaux : un plan socio-économique qui doit accompagner la transition de l’économie régionale vers un modèle bas carbone, assurant à la fois les conditions de la prospérité, de la durabilité et du bien-être collectif. Parmi les objectifs définis dans ce cadre figurent notamment le soutien aux TPE et PME, la recherche et l’innovation, l’emploi et la formation, la transition numérique ou encore la mobilité : autant de thèmes chers aux entrepreneurs.
La signature de l’acte a été précédée d’un long processus de consultation des partenaires sociaux, dans une démarche identique à celle déjà menée en 2014 par le gouvernement bruxellois précédent – une volonté de concertation dont on ne peut que se réjouir, et dont Beci est partie prenante. Le droit de formuler des avis et de donner son conseil à l’autorité est en effet l’une des fonctions premières des chambres de commerce, que Beci exerce de manière active et constructive au nom de ses membres.
« En amont des décisions et des options qui sont prises par le gouvernement bruxellois, en amont des lois qui sont adoptées, il est capital que nous puissions signaler l’impact de telle ou telle mesure envisagée sur l’emploi, sur l’attractivité de Bruxelles, sur le développement des entreprises ».
Le résultat final est parfois pleinement satisfaisant. Parfois, il ne l’est qu’à moitié. Parfois aussi, il ne l’est pas du tout. Dans tous les cas, le résultat est meilleur que si les employeurs n’avaient pas été consultés, ne fut-ce que pour mitiger les effets négatifs de certaines mesures.
Quelques exemples dont Beci peut se réjouir ? Le déblocage de 30 millions d’aides promises aux entreprises ; les stimulants en matière d’économie circulaire ; les investissements dans les infrastructures de mobilité ; la politique d’open data ; la mise à l’agenda de la simplification administrative ; le lancement de projets de digitalisation ; des initiatives concertées sur des projets de mobilité ; le soutien aux initiatives d’entrepreneuriat féminin ; la priorité accordée aux métiers en pénurie ; des priorités de formation mieux en phase avec la réalité du marché. Autant de sujets sur lesquels nous sommes intervenus, en apportant notre connaissance du tissu entrepreneurial bruxellois – et des réalités de nos membres.
Beci occupe un rôle de premier plan de représentation des entreprises et des employeurs bruxellois. Nous nous félicitons que ce rôle soit reconnu et restons vigilants pour que les intérêts de ces employeurs et entrepreneurs soient mieux pris en compte. Nous allons contribuer à la politique de ce gouvernement, ou l’ajuster si nécessaire, mais pas sans écouter les petits et grands entrepreneurs, les indépendants et les professions libérales qui comptent sur Beci.
Marc Decorte
Président de Beci