5 règles d’or pour publier votre article dans la presse, sur le web et les réseaux sociaux

March 22, 2019 by
BECI Community

Vous êtes entrepreneur, vous avez une info à diffuser, une expertise à partager ? Vous lisez des articles en ligne, mais vous aimeriez aussi les écrire ? Voici les recommandations de notre rédacteur en chef pour signer votre premier « papier ».

L’info, c’est l’affaire de tous : nous possédons tous des savoirs utiles aux autres. En tant qu’entrepreneur, vous êtes un expert dans votre domaine, et cette expertise peut certainement intéresser des lecteurs, parmi lesquels des prospects, donc des clients potentiels.

Par contre, écrire (pour un public cible) n’est sans doute pas votre métier. Pour vous aider à concevoir votre article, nous vous proposons 5 règles d’or à respecter avant de le publier :

 

1. Ne parlez pas de vous

 

« Ne jamais parler de soi aux autres et leur parler toujours d’eux-mêmes, c’est tout l’art de plaire. Chacun le sait et tout le monde l’oublie. » – Edmond et Jules de Goncourt.

 

Promouvoir vos produits ou services est une chose (c’est un objectif) ; partager vos connaissances en est une autre (c’est un moyen).

Écrire un article, c’est vous profiler en tant qu’expert ; pas en tant que fournisseur. C’est en démontrant votre compétence que vous retiendrez l’attention du lecteur, avec un contenu pertinent sur un sujet qui l’intéresse. C’est ce qui vous permettra de créer du lien avec lui.

Un exemple ? « Trucmuche est le premier fournisseur de machines à café ». C’est une référence ; c’est peut-être même une information. Mais ce n’est pas un sujet.

 

2. Soyez utile

 

« Non, le contenu n’est pas roi. C’est un président élu par les votes de ceux qu’il prétend gouverner. » – Raheel Farooq, auteur.

 

« Trois conseils pour faire un bon café », par contre, est un sujet qui permet de s’adresser aux amateurs de café par l’angle qui les intéresse : le gout, le plaisir, l’apprentissage d’un savoir (le vôtre) …

Un article, c’est un contenu. A la dernière ligne, il faut que le lecteur ait appris quelque chose d’intéressant, d’utile, voire d’amusant. C’est le « what’s in it for me ? ». Offrez-lui donc de partager une connaissance théorique ou pratique.

En fait, l’article doit pouvoir fonctionner sans même que le nom de votre entreprise soit cité, si ce n’est dans la signature, avec vos coordonnées et un lien vers votre site web, qui permettront au lecteur d’en savoir plus.

 

3. Soyez clair

 

« Écrivez court et vous serez lu. Écrivez clairement et vous serez compris. Écrivez image et vous resterez en mémoire. » – Joseph Pulitzer

 

Vous avez sans doute beaucoup à dire, mais votre lecteur, lui, ne peut vous suivre sur tous les terrains. Il faudra définir soigneusement votre sujet et votre angle. Pas trop large (au risque d’obtenir un article trop généraliste, sans véritable contenu), mais pas non plus trop serré (au risque de réduire votre audience, sur un sujet trop pointu). Et si vraiment, un article ne suffit pas, écrivez-en plusieurs…

Contrairement à vous, votre lecteur ne maitrise pas le sujet ; il faut le guider. Donnez à votre article une structure apparente, avec un titre, une introduction, un ou plusieurs intertitres…

Un bon titre doit être court (une ligne ; pas plus). Il doit être à la fois accrocheur, clair et informatif : il faut que le destinataire comprenne immédiatement de quoi il s’agit. Essayez d’y introduire un élément fort, qui donne envie de poursuivre la lecture, ou bien formulez une question : « Que faire pour vaincre la réunionite ? ».

Votre introduction (ou « chapeau ») doit résumer l’information et répondre aux principales questions que peut se poser le lecteur. C’est la règle des « 5W » : who, what, where, when, why (qui, quoi, ou, quand et pourquoi).

Les paragraphes suivants vous permettront de développer votre sujet ; les structurer par des intertitres facilitera la lecture et la compréhension. Autre solution : adopter une structure en trois, cinq ou dix points. Un exemple ? Eh bien, « 5 règles d’or pour publier votre article ».

 

4. Soyez bref

 

« Je vous écris une longue lettre, parce que je n’ai pas le temps d’en écrire une courte. » – Blaise Pascal

 

Les lecteurs se fatiguent d’un récit trop long. Et ils n’ont pas le temps. Limitez-vous a une page, entre 600 et 800 mots environ (3.500 à 5.000 signes, espaces inclus). Cela vous obligera à condenser votre information et à vous concentrer sur l’essentiel. De même, évitez les longues phrases ; plutôt qu’une subordonnée, coupez plutôt la phrase en deux. Écrivez dans un style direct et concis, en privilégiant la voie active.

 

5. Pensez au Référencement

 

« Le meilleur endroit pour cacher un cadavre, c’est la deuxième page de résultats de Google. » – anonyme

 

Pour que votre article soit lu, il faut d’abord qu’il soit vu – donc repéré par les moteurs de recherche.

Sans entrer dans les arcanes du SEO (Search Engine Optimization), quelques règles élémentaires vous permettront déjà d’optimiser votre « référencement naturel », donc de faire grimper votre article dans les résultats de recherche.

Le bon usage des mots-clés est la base du référencement. Tout l’art consiste à choisir le mot-clé qui sera recherché par le lecteur. Un mot-clé générique (« RGPD ») balaie un large spectre, mais risque d’être noyé dans les résultats. Associe à un autre mot (« RGPD et marketing »), il donnera des résultats plus qualifiés. On parle de mots-clés à longue traine quand ils sont associés à des mots encore plus nombreux, qui précisent encore la recherche (« RGPD et marketing direct en Belgique »). Les lecteurs seront moins nombreux, mais très ciblés.

Cherchez à répéter le mot-clé et ses synonymes dans le titre, les intertitres et le texte, mais sans exagération : vous écrivez pour un lecteur humain et pas pour un robot. Des mots-clés trop présents nuisent à la lisibilité et rebutent le lecteur. Sans oublier que Google « pénalise » les abus de mots-clés.

Mais surtout, n’oubliez pas que votre article vaut par son contenu : pas la peine d’accrocher Google ou Bing si l’article manque de fond. Le lecteur décrochera très vite.

 

6. Bref…

 

Ces 5 consignes peuvent se résumer en une seule :

Mettez-vous à la place de votre lecteur.

C’est vite dit et cela semble facile, mais cela vous demande de prendre de la distance, de vous détacher et d’être capable d’adopter un autre point de vue. Un point de vue extérieur. Posez-vous quelques questions simples : qu’est-ce que votre public aurait envie de lire ? Est-ce que votre article est compréhensible, agréable, amusant ? Qu’apprend-on en le lisant ? Et quels mots-clé vos lecteurs vont-ils taper ? Si vous trouvez les bonnes réponses, le succès est garanti.

 

BECI Community March 22, 2019
Share this post
TAGS 
Archive