« Que se passe-t-il si on forme nos collaborateurs et qu’ils quittent la société ? » demande le CFO dans un cartoon bien connu. « Mais que se passe-t-il si on ne les forme pas et qu’ils restent ? », répond le CEO. Derrière la boutade, il y a un impératif pour l’entreprise : s’adapter (et donc permettre à son personnel de s’adapter) aux réalités d’un monde en évolution permanente.
Former son personnel, à raison de 5 jours en moyenne par an et par équivalent temps plein, c’est d’abord une obligation légale : celle qu’impose la loi du 5 mars 2017 concernant le travail faisable et maniable, Chapitre 2, section 1re « Investir dans la formation ». Selon l’organisation, la réalisation de cet objectif d’entreprise peut se faire sous différentes déclinaisons : formation formelle, formation informelle, compte formation individuelle.
Vu sous cet angle contraignant et quelque peu bureaucratique, la formation n’a rien de bien séduisant. Sauf si on la considère d’abord comme un outil de résilience pour l’entreprise. Un moyen de s’adapter et, tout simplement, de survivre dans un monde qui change.
Des collaborateurs formés, compétents et zen
« Dans une métropole comme Bruxelles où 7.000 entreprises se créent chaque année, où les défis économiques sont importants, les acteurs doivent avoir des collaborateurs formés, par conséquent compétents et qui se sentent bien dans ce qu’ils font ! », atteste Johan Deleuze, Training Coordinator Beci.
L’offre ne manque pas : le plateau des formations disponibles à Bruxelles est alléchant ; un peu comme un buffet de hors d’œuvre à volonté, avec les mêmes inconvénients : comment éviter l’indigestion ? Et surtout, que choisir ?
Soft skills : la clé de la sérénité
Johan Deleuze répond sur deux axes distincts mais complémentaires : « D’une part, développer les soft skills reste un impératif pour beaucoup de collaborateurs. Augmenter ses compétences en leadership, en communication verbale ou encore mieux gérer son temps restent des nécessités car, si elles ne sont pas maîtrisées, les manquements peuvent réellement devenir une source de stress pour le collaborateur lui-même et une source probable de distorsion dans l’organisation : absentéisme, turnover… »
Nouveaux défis, nouvelles compétences
D’autre part, Bruxelles, comme toute grande métropole, a ses défis pour ses entreprises et institutions publiques. Que l’on parle de mobilité, d’économie circulaire, de supply chain management, de commerce électronique, de réglementation, de communication, d’ubérisation, de transformation digitale, d’agile management, d’intelligence artificielle, de blockchain, de SaaS, d’utilisation des media sociaux… Voilà autant de concepts auxquels beaucoup de nos décideurs sont déjà confrontés à l’heure où se rédigent ces lignes et avec lesquels ils doivent déjà composer, malgré qu’ils n’aient pas toujours le recul et la connaissance suffisants.
Des formations modulaires, classiques et digitales
« Suivre des formations sur tous ces concepts de manière conventionnelle serait chronophage et même, pour certains, inutile », estime Johan Deleuze. Selon notre expert, les packages de formation se déclineront à l’avenir en un ensemble de modules comprenant des formations sous forme classique (présentielle, en classe), mais également des formations en ligne à l’aide de tutoriels modulaires que le participant aura le loisir d’activer à la demande, quand il aura le temps et la sérénité pour le faire, avec pour option complémentaire la possibilité d’approfondir certains aspects, certaines connaissances avec des modules complémentaires. « Ces compléments se déclineront probablement sous forme classique et sous forme numérique. »
La formation reste à ce jour un élément important pour permettre aux entreprises de rester performantes et de faire face à leurs défis, car elles dépendront toujours des compétences de leurs collaborateurs !
Des questions ? Des suggestions ?
Contactez notre Training Coordinator : jde@beci.be
Consultez nos formations ici