[Coproduction] Le gouvernement bruxellois a approuvé son plan climat à la fin octobre. Concrètement ? Tous les véhicules diesels doivent avoir disparu de la capitale d’ici 2030. Et cinq ans plus tard, les véhicules LPG ou essence seront interdits d’accès au centre-ville. Voilà qui est positif pour nos poumons et le climat. Mais notre économie ne va-t-elle pas en souffrir ? La mobilité est un des moteurs d’une économie saine, non ? Qu’on se rassure : il y a à Bruxelles toute la place voulue pour des alternatives respectueuses de l’environnement.
Bruxelles n’est pas la seule à instaurer une zone de basses émissions. C’est aussi le cas à Gand et à Anvers, où les autorités surveillent de près les véhicules qui entrent en ville. Ceux qui utilisent des carburants fossiles ne pourront bientôt plus le faire. Il est d’ailleurs question de zones zéro émission. Et pendant que la Fédération Belge de l’Automobile et du Cycle s’étrangle d’indignation, nous passons en revue les alternatives.
La mobilité, critère crucial d’emploi
Les chercheurs d’emploi tiennent davantage compte des trajets quotidiens, comme l’atteste une étude récente de la mobilité, réalisée par le secrétariat social Attentia. Les travailleurs parcourent en moyenne 23 km pour l’aller-retour quotidien. En 2012, cette moyenne était encore de 29 km.
Cette évolution est logique : les gens veulent habiter plus près du boulot. Ils en font même un des grands critères de choix d’un employeur. D’où la nécessité, pour l’entreprise aussi, de se focaliser sur la mobilité.
Vélo et covoiturage au top
Les alternatives durables à la voiture de société reçoivent désormais plus d’attention lors de la négociation salariale. Le covoiturage gagne en popularité. Ses adeptes parcourent aujourd’hui cinq fois plus de kilomètres qu’il y a sept ans. Quant aux entreprises qui organisent le covoiturage, elles bénéficient d’un avantage financier et fiscal.
Le vélo est l’autre vedette. Près d’un dixième de la population active l’enfourche tous les jours. De plus en plus d’entreprises proposent d’ailleurs un vélo électrique comme véhicule d’en
treprise. Les résultats sont évidents : les cyclistes sont en meilleure santé, résistent mieux au stress, sont moins souvent malades et plus productifs. Un cercle vertueux qui s’applique aussi à d’autres modes de transport alternatifs.
Les zones de basses émissions ne sont donc pas une mauvaise nouvelle. Et si on les appelait zones de haute productivité ?
- La location d’une voiture
Il y a de ces jours où vous avalez des kilomètres et d’autres où vous ne quittez pas votre bureau. Envisagez la location d’une voiture. FitRent d’Europcar en met une à disposition sans durée prédéfinie. Vous bénéficiez d’un véhicule très récent et donc peu polluant.
- La location d’un vélo électrique
Le vélo, c’est rapide, meilleur pour la santé et bon pour l’environnement. De plus en plus d’employeurs proposent le vélo électrique en tant qu’alternative écologique à la voiture de société. L’entretien, l’assurance et l’assistance sont compris dans la formule.
- La location d’une trottinette électrique
Pas envie de pédaler ? Optez pour la trottinette électrique. Elle vous conduira facilement à l’autre bout de la ville pour une réunion ou un déjeuner d’affaires.
- Le scooter électrique partagé
Vous avez sans doute déjà vu les scooters électriques rouges de Scooty. Même formule qu’avec les vélos partagés : l’appli localise le scooter le plus proche. Vous le démarrez sans clé, avec l’appli.
- Le pass mobilité
Vous ne voulez pas trop réfléchir au mode de transport approprié ? Optez pour le pass mobilité en version B2B. Comme celui d’Europcar : il combine à l’infini divers modes durables : transports en commun, voitures partagées, vélos partagés ou taxis.
- La gestion futée du parking
Qui vient travailler en voiture et quand ? Qui a accès au parking de l’entreprise ? Comment rentabiliser les emplacements restés vides ? Les entreprises se posent ce genre de questions. Aujourd’hui, il y a Commuty, une appli pour mieux gérer l’espace de parking des entreprises.
Chaque travailleur accède via l’appli à la gestion du parking. Le logiciel montre les emplacements qui peuvent être réservés et ceux qui le sont déjà. Le collaborateur qui fait du covoiturage peut renoncer à sa place. Ou signaler quand il vient travailler à vélo.