Devenu milliardaire en quinze ans, Xavier Niel se caractérise par un sens des affaires inné ! Connu pour avoir dynamité le marché français des télécoms et de l’internet illimité, le fondateur de Free s’attaque aujourd’hui à l’éducation en créant l’école 42 : une école 100 % geek dédiée au code.
Miser sur des expressions choc : Le forfait RSA à 10 euros ? « Nous appelons ça le forfait racket super arnaque ». Le téléphone vendu avec le forfait ? « C’est la recette ‘couscous boulettes’ : on mélange tout et on ne sait plus combien ça coûte ». Ces formules choc sont courantes chez Xavier Niel. Bien évidemment, elles sont longuement préparées par les équipes communication de l’entrepreneur. Et ces punchlines destinées à brocarder les concurrents fonctionnent !
Faire preuve d’humilité : Se confondre en excuses ? Très peu pour Xavier Niel, qui préfère anticiper. Sur plusieurs chaînes de télé françaises, il n’hésite pas à parler de « catastrophe » quand on l’interroge sur le plantage des réservations de son site ou l’impossibilité de joindre un téléconseiller. À la radio, avant même d’être mis en difficulté sur ce sujet, il prenait les devants en reconnaissant d’emblée qu’il n’avait pas « tenu sa promesse », car des abonnements n’avaient pas été souscrits en raison des dysfonctionnements techniques.
Susciter le débat de société : Xavier Niel a l’habitude de recourir au débat de société. Comment ? En faisant appel au sacro-saint « pouvoir d’achat » des citoyens. On se rappellera sa bataille pour obtenir la quatrième licence mobile. Son coup de génie aura été d’en faire un sujet d’intérêt général auprès des Français.
Miser sur l’émotion : À l’instar des grand–messes d’Apple, Niel mise sur les grands shows de lancement de Free et appuie sur l’émotion, avec une voix serrée et des trémolos. On peut se poser la question de la sincérité… Trac, fatigue ou coup de communication ? À chaque fois, cela semble faire mouche dans la presse !
Sélection de livres FR
Une bête au paradis : Un roman incroyable signé Cécile Coulon. Coup de cœur de cette rentrée littéraire, Cécile conte l’histoire d’une lignée de femmes qui renoncent à leur vie pour une terre, celle de la ferme du Paradis, comme une malédiction qui s’abat sur la famille. Un conte intemporel, une tension qui ne cesse d’augmenter sous la forme d’un huis clos ! L’iconoclaste
Journal d’un amour perdu : « Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. » Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d’apprivoiser l’inacceptable : la disparition de sa mère. Ce eejournal raconte son devoir de bonheur : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Un livre fort et lumineux ! Albin Michel
Nous étions nés pour être heureux : Lionel Duroy s’attaque à la famille, la sienne. Dans ce roman il questionne une rupture de vingt ans avec ses frères et sœurs qui n’ont pas accepté que leur enfance soit racontée et lisible par tous. Un texte de retrouvailles passionnant ! Éditions Julliard