Heidrick & Struggles – cabinet spécialisé en Executive Search et Leadership Consulting – a publié son baromètre analysant le profil des CEO à travers le monde sur base de critères tels que l’âge, la formation académique et le parcours professionnel. Dénommé ‘Route to the Top’, le rapport de 2019 inclut pour la première fois la Belgique et est constitué de 906 CEO issus de 16 pays, dont 21 exerçant en Belgique.
Notre pays se distingue notamment par une nomination relativement précoce et par de bons résultats en termes de diversité. 38 % des CEO belges ont été nommés avant leurs 45 ans alors que l’âge moyen serait de 49,6 ans. De façon générale, la moyenne d’âge tourne autour des 56 ans (55 ans pour la Belgique). Ne devient pas CEO qui veut : 86 % des CEO belges ont décroché un diplôme d’études supérieures contre 58 % de moyenne, ce qui fait de la Belgique le pays où le niveau de formation est le plus élevé.
Pour la première fois cette année, tous les pays repris dans le baromètre comptent au moins une femme CEO. La Belgique figure ici à la deuxième place ; 10 % des CEO du Bel 20 sont des femmes contre une moyenne de seulement 5 %. Les bons résultats de la Belgique en matière de diversité s’illustrent aussi dans le pourcentage de CEO étrangers. Avec 43 % de ‘non-nationaux’, la Belgique se classe au 3e rang, dépassant largement la moyenne des 19 %.
À l’instar de notre société, le poste de CEO est en constante évolution. « En plus de leurs compétences traditionnelles, les leaders d’entreprises doivent inspirer et motiver, mener à bien la révolution digitale et sont responsables de la communication envers toutes les parties prenantes… tout en restant proches de leurs employés. Le CEO n’est plus seulement la tête d’une entreprise, c’est le garant de toute la réputation corporate », conclut Marie-Hélène De Coster, première femme à la tête d’Heidrick & Struggles Bruxelles.
Info : www.heidrick.com