Färm
Créée en 2013 sur un modèle coopératif, Färm se fait fort de privilégier une alimentation saine, biologique et locale en privilégiant même l’approvisionnement ultra-local, belge et de saison quand c’est possible. La coopérative qui dispose désormais de 13 points de vente ne crache cependant pas sur les produits importés, en particulier lorsqu’il n’y a pas d’alternative simple à trouver en local. Avec la crise du Covid-19, cette alternative s’impose comme un choix évident pour les consommateurs habitués des circuits de distribution traditionnels. Avec la saturation et avec la complexité des courses en ligne dont les serveurs informatiques sautent en raison de la saturation, Färm profite de son agilité pour répondre à la demande de cette clientèle tout en continuant à servir sa clientèle habituelle. Cerise sur le gâteau et hasard heureux du calendrier, la coopérative vient de mettre en place le service PEACH (assuré par la start up Peach) qui permet à la fois de choisir les recettes que l’on souhaite réaliser, d’acheter les ingrédients nécessaires pour les réaliser, de recevoir les recettes et d’assurer une livraison à domicile.
eFarmz
Construite sur les mêmes valeurs que Färm (local, de saison et bio), installée à Anderlecht, et sans aucun rapport avec la coopérative Färm malgré un nom très proche, eFarmz est une société qui a été créée sur un statut de société commerciale conventionnelle. « Le format de coopérative ne se prêtait pas aux relations que nous et nos fournisseurs souhaitons établir » nous a expliqué sa fondatrice Muriel Bernard. Avec la crise du Covid-19, la demande a explosé. « Nous parvenons à suivre, mais nous limitons volontairement le nombre de nouveaux clients à un niveau raisonnable afin de tenir le coup ». En termes de chiffres, la croissance s’est traduite par un triplement de la capacité de la société qui avait de toute manière prévu une montée en puissance pour le début de l’année. Ici aussi, le Covid-19 n’est qu’un hasard de calendrier qui aura dispensé Muriel Bernard d’investir de l’argent en marketing. « Le Covid-19 a fait le boulot à notre place » sourit cette ingénieure de gestion.
The Pretty Wastes
Dernier venu, dans la sphère alimentaire durable, la structure émergente The Pretty Wastes a été créée par Jéronime de Galard. « J’ai toujours eu envie de créer ma propre structure reposant sur une activité durable et me suis toujours trouvé des excuses pour ne pas concrétiser. Depuis le début de cette année, je me suis enfin lancée et j’avoue que je suis pleinement satisfaite » résume cette ancienne directrice RH qui a fait toute sa carrière au sein de multinationales. Son activité? Récupérer auprès de points de vente ou même de producteurs des fruits qui ne sont plus adaptés à la consommation et qui ne peuvent pas être repris par les banques alimentaires pour en faire des confitures. Pour l’instant, Jéronime est en période de test et limite ses collectes à des points de vente proches de son domicile de la périphérie bruxelloise.