Le CRM et ses mythes : mythe n°1

Mythe n°1 : la difficulté principale est de trouver le bon logiciel

La question du choix de la plateforme est souvent la première que l’on se pose lorsque l’on démarre un projet CRM. Erreur. C’est se tromper de priorité. Je ne dis pas que le choix de ce logiciel n’est pas important, mais il ne faudrait pas que vous vous imaginiez que le logiciel est l’élément de base à partir duquel tout le reste va se mettre en place.

Pour vous en rendre compte, acceptez simplement l’idée que vous changerez sans doute plusieurs fois de CRM dans les années qui viennent. Trop dur à accepter, trop insécurisant? Je vous propose une idée plus digeste: dites-vous que ce que vous appellez “votre CRM”, c’est un ensemble composé de plusieurs applications. Encore trop difficile à avaler? Voici la déclinaison la plus douce que je puisse vous proposer: l’éditeur du CRM que vous aurez choisi veillera (c’est son métier) à ce que ce logiciel évolue en permanence. Le CRM sur lequel vous vous connectez aujourd’hui est légèrement différent de ce qu’il était hier, et il sera différent demain.

Ces trois idées vous ramènent à une même réalité: l’impermanence de vos outils digitaux. Accepter cette idée, c’est reconnaître que le choix du logiciel n’est vraiment pas le cadet de vos soucis. Il y a pléthore d’applications, ces applications se parlent entre elles, une multitude de scénario s’offrent à vous. L’abondance du web vous tend les bras.

Donc franchement, vous pouvez vous détendre : le choix d’un CRM n’est vraiment pas la difficulté principale. Vous aurez d’autres chats à fouetter avant de devoir vous soucier du choix de la plateforme.

Allez, je vous lève un coin du voile: déployer un CRM est d’abord une affaire d’organisation interne et de collaboration au sein de votre équipe. Vous devinez de quoi je parle?

Allez, demain, nous abordons un deuxième mythe: les éditeurs CRM (et leurs intégrateurs) savent parfaitement comment mettre en oeuvre un outil CRM. Oui, vraiment? Ou pas…